Anne Plamondon propose, dans ses Mécaniques nocturnes, un retour aux sources du premier geste, de la première envie : un état d’être primitif, animal avant que naisse la mystérieuse pulsion de créer et de construire, impossible à taire. Après une longue carrière d’interprète aux cotés de grands chorégraphes européens et canadiens, dont une collaboration marquante avec le Groupe RUBBERBANDance Group, Anne Plamondon souhaite désormais s’affirmer en tant que chorégraphe. Mécaniques nocturnes constitue donc un vrai tournant dans la carrière de l’artiste et confirme son désir d’étudier plus profondément des intuitions personnelles. Pour cette dernière création, elle continue sa collaboration avec la metteure en scène Marie Brassard, initiée avec sa première oeuvre, Les mêmes yeux que toi.
Chorégraphie, dramaturgie et interprétation Anne Plamondon
Dramaturgie et mise en scène Marie Brassard
Scénographie Antonin Sorel
Lumières Yan Lee Chan
Costumes Marilène Bastien
Musique Frédéric Auger, Last Ex, Olivier Fairfield
Sonorisation Frédéric Auger
Répétitions Shawn Hounsell
Direction technique Samuel Thériault
Direction de production Julie Brosseau Doré
COPRODUCTION AGORA DE LA DANSE, CORPORATION HECTOR-CHARLAND, LA ROTONDE
RÉSIDENCES DE CRÉATION AGORA DE LA DANSE, CENTRE DES ARTS DE BANFF, DANSE À LA CARTE
© Michael Slobodian 2017
« Anne Plamondon fait preuve d’une dextérité exemplaire. La technique est exécutée avec une grande maîtrise du geste, témoins à la fois d’une grande force et d’une immense capacité d’abandon. »
Mathilde Perallat, Pieuvre.
« Mécaniques nocturnes, seconde création de cette danseuse à l’exécution fluide, précise, parfaite, est ce qu’on appelle un beau risque. Dans cette forme affirmative qu’est le solo, où s’exprime tout son vouloir continuer de danser, la narration chorégraphique de l’artiste livre à la fois des traces d’autoportrait et de son monde intérieur. »
Guylaine Massoutre, Magazine Spirale
« Dans Mécaniques nocturnes se manifestent une gravité et une profondeur prégnantes, un caractère solennel qui indubitablement séduit. »
Mélanie Carpentier, Le Devoir